Durant les vacances de noël je suis tombée par hasard sur ce livre « le plus bel endroit du monde est ici » (de Francesc Miralles & Care Santos), je ne sais pas pourquoi mais j’avais envie de découvrir cet endroit, je crois que nous avons tous un endroit refuge, un lieu où l’on a besoin de se retrouver, celui qui fait écho à notre vie et nous aide à nous ressourcer et à avancer.

J’ai lu la dernière page du livre hier soir, c’est une belle romance emplie de légèreté. Une histoire entre le rêve et la réalité mais qui se lit avec plaisir.

On y retrouve une jeune trentenaire , Iris, envahie par des idées noires suite à la disparition soudaine et accidentelle de ses parents. Un soir d’errance, elle découvre un café dans son quartier auquel elle n’avait jamais prêté attention « le plus bel endroit du monde est ici », sa curiosité la conduit à pousser la porte de ce lieu magnétique et rien ne sera plus jamais comme avant.

Je ne veux pas vous en dire plus mais la petite touche de magie de ce livre à quelque chose de très attendrissant et éveille notre âme d’enfant.

J’ai appris en lisant ce livre l’art du haïku: c’est une forme japonaise de poésie qui consiste à dire la maximum en un minimum de mots. Il nous suffit de capturer une image, une scène et un sentiment pour en faire 3 lignes

« La plume à droite,

Le cœur à gauche,

Et toi partout »

J’aime beaucoup cet art, il nous pousse à rendre les choses plus simples sachant que nous avons tous un penchant naturel à vouloir toujours tout complexifier. Il nous donne l’occasion d’apprendre aussi à vivre dans l’instant présent en prenant en compte l’éveil constant de nos sens. Je vais essayer d’en écrire un par jour, je trouve l’exercice simple et beau.  Et d’ailleurs l’essentiel et le sincère ne tiennent toujours qu’en quelques mots.

Bonne soirée les azimutés!

A très vite

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