Lors d’une période difficile de ma vie, une amie n’arrêtait pas de me répéter une phrase très juste en guise de lot de consolation « ne sois pas triste car au final on ne retient que les belles choses », je me suis rendue compte quelques mois après qu’elle avait raison. Quand j’ai lu le titre du dernier livre de Grégoire Delacourt « On ne voyait que le bonheur », mon esprit a tout de suite fait le lien avec cette phrase. Je ne sais pas vous mais il y a des phrases dans lesquelles je retrouve refuge durant les moments un peu mouvementés, des phrases qui m’aident à toujours garder le cap, j’aime avoir ce genre de petites routines de l’esprit qui vous permettent de toujours rester positif quoi qu’il advienne. Replonger dans ses souvenirs lointains c’est avoir la nostalgie heureuse, j’aime cette sensation.

Je viens de refermer le  livre « On ne voyait que le bonheur », j’ai apprécié les thèmes centraux du roman car j’y suis sensible: le pardon et la famille. Une certitude, on ne choisit pas sa famille, notre enfance, puis notre vie d’adulte en subissent souvent les conséquences, la beauté de ce livre réside avant tout dans cette envie d’y croire, de pardonner, d’avancer, de composer avec la famille qui nous a été donnée d’avoir. L’histoire est profonde, cruelle mais profondément humaine. Antoine, la quarantaine, se demande quelle valeur pourrait bien avoir son existence et celle de ses proches, cette obsession le conduira à un acte impardonnable.

De nombreuses questions en lisant ce livre nous taraudent: Connaissons nous véritablement nos proches? Sommes nous conscients de nos propres limites? Est on capable de pardonner? Pouvons nous nous reconstruire après l’irréparable?

J’avais adoré son premier livre « la liste de nos envies », j’ai apprécié celui-ci également, radicalement différent.

Bon dimanche les azimutés!

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