Charles Aznavour. la belle histoire d’un homme qui a su à chaque épreuve croire en la force de son destin. l’exemple type de l’importance des rencontres déterminantes qui guident nos vies.
Charles je me souviens de toi à des repas de famille, je me souviens de toi dans mes écouteurs d’adolescente, je me souviens de toi lorsque tes chansons pansaient mes plaies, je me souviens de toi dans la mélancolie, je me souviens de toi finalement à de nombreux moments déterminants de mon existence.
Cela fait presque une année que j’ai perdu l’un des êtres les plus chers à mon cœur: mon grand père (comme lui tu es né un mois de mai et tu es parti en octobre) . J’ai toujours fait un lien entre vous 2: votre classe, votre humour, votre finesse d’esprit et votre âge aussi. Vous étiez des hommes qu’on ne peut qu’aimer à l’unanimité.
Tu as quitté ce monde de la façon la plus belle, tu dormais, tu rêvais et sans t’en apercevoir tu mourais.
J’ai eu le privilège de te croiser à deux reprises: la première fois sur un plateau télé durant mes études (j’étais intimidée et encore trop jeune pour savoir te dire avec pudeur combien je t’admirais) puis une seconde fois où j’ai pu passer quelques minutes précieuses avec toi en tête à tête: je me souviendrais toujours de nos échanges, tu étais si drôle et si accessible. J’ai vu la beauté de ton âme ce jour là. Petit en taille, certes, mais immense dans le charisme que tu pouvais dégager.
Que dire de ces centaines de chansons, ces monuments de la chanson française. Tes chansons que nous écoutons à tous les âges et qui prennent de plus en plus de valeur. Tu étais un génie. A chaque épreuve de la vie tu as su poser des mots délicats: le temps qui passe, les amours déchus, le deuil, l’ambition, le quotidien…
Alors ce soir j’aimerais qu’au creux de mon épaule tu me chantes la bohème, que désormais avec un brin de nostalgie il faut que je me souvienne qu’hier encore j’avais vingt ans mais qu’à trente ans on peut être tout aussi for me formidable. Que je m’voyais déjà à Paris au mois d’août en haut de l’affiche. Et pourtant, non je n’ai rien oublié: que rien n’est plus bleu que tes yeux, qu’on peut mourir d’aimer et que c’est triste Venise quand on ne s’aime plus. Les comédiens se jouent de mes emmerdes comme je me lasse de leurs plaisirs démodés.
Merci Charles pour toutes ces chansons qui bercent ma vie, mes joies, mes peines et me rendent à chaque fois que je les écoute encore plus humaine. Tu me semblais pourtant immortel. Edith a du t’accueillir à bras ouverts: vous devez déjà préparer la suite…Rien ne s’arrête jamais.
Chapeau l’artiste!
Un très bel hommage pas puce avec une grande délicatesse.
💚💋
❤️🤗
Magnifique hommage, très émouvant. Un grand merci.
Merci à cet homme d exception ❤️
Magnifique et émouvant hommage plein d’émotion et de tendresse
Merci beaucoup 😊 ❤️